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Paul Bocuse : Le plus célèbre des cuisiniers Français

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Paul Bocuse : Le plus célèbre des cuisiniers Français

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Paul Bocuse

Le plus célèbre des cuisiniers Français

 

 Avec trois étoiles au Guide Michelin durant 53 ans, Paul Bocuse (1926-2018) reste considéré comme le plus grand chef cuisinier du XXᵉ siècle.

 

 

 

 

 

« Cuisiner, c'est ma vie. Je connais mieux les sauces que ma géographie », aimait à dire « Monsieur Paul » comme l'appellaient respectueusement ses lieutenants.

 

 Paul Bocuse présentation d'un grand cuisinier lyonnais
Crédit Photo Stéphane DE BOURGIES 

 

 

Paul Bocuse est Né le 11 février 1926 à Collonges-au-Mont-d'Or, à l'endroit même où se situe toujours son restaurant. Fils et petit-fils d'une longue lignée de cuisiniers depuis le XVIIe siècle, Bocuse dont le nom signifie « l’homme près du bocage » vit la cuisine comme un atavisme familial. Le restaurant Bocuse à Collonges-au-Mont-d'Or appartenait à son grand-père paternel, Joseph Bocuse (1869-1942), et l’Hôtel du Pont situé à 400 mètres du restaurant était tenu par ses grands-parents maternels.

 

En 1936, le petit Paul et ses parents emménagent dans l'hôtel maternel qui va alors devenir L’Auberge du Pont. Tout comme le veut la tradition familiale, le petit Bocuse pourra s'adonner à sa passion, la chasse et la pêche.

 

 

En 1944, à l'âge de 18 ans, Paul Bocuse décide de s'engager dans l'Armée française réunifiée. Incorporé dans la 1ère division française libre, il est blessé en Alsace. Des soldats américains vont alors le soigner et lui laisseront en souvenir un coq gaulois tatoué sur l'épaule gauche. Il recevra la Croix de guerre 1939 – 1945.

 

A 20 ans, ses obligations militaires terminées, le jeune Bocuse débute son apprentissage à Pollionnay, au col de la Luère, chez Eugénie Brazier, surnommée « la mère Brazier ». Une des mères emblématiques de la cuisine des Bouchons lyonnais. Puis, lors d'un passage chez le chef cuisinier Gaston Richard au Lucas Carton, à Paris, il lie une forte amitié avec les frères Troigros, Pierre et Jean. Les trois camarades font ensuite équipe dans le restaurant viennois La Pyramide pas très loin de Lyon, chez les chefs Paul Mercier et Fernand Point. Bocuse passe huit années chez ce dernier, un modèle qu’il considère comme son père spirituel.

 

 

Le cuisinier du siècle

 

En 1958, Bocuse rentre définitivement à Collonges et gagne sa première étoile au Guide Michelin avec l'aide de son père. Disparu en 1959, ce dernier ne verra pas son fils remporter en 1961 le titre de Meilleur Ouvrier de France, celui dont Paul tire la plus grande fierté.

 

Dès 1962, il reçoit sa deuxième étoile au Guide Michelin, puis, consécration suprême, une troisième étoile trois ans après.

  

 

Lors d'une réception à l'Élysée en 1975, le président Giscard d'Estaing le fait Chevalier de la Légion d'honneur. L’honneur est à sa mesure : cette décoration n'avait pas été remise à un cuisinier depuis Auguste Escoffier en 1919. C'est à l'occasion de ce repas de chefs servi aux invités que Bocuse crée sa fameuse Soupe aux truffes noires VGE. Un consommé à la truffe surmonté d’un dôme de pâte feuilletée.

 

 

En 1983 et jusqu'en 1990, Bocuse devient président de l'associationEuro-Toquesqui réunit plus de 3 000 cuisiniers en Europe. En 1987, le chef illustre fonde le prix Nobel de la cuisine : « le Bocuse d'or ». Deux ans plus tard il préside le concours du Meilleur ouvrier de Francedans la section « cuisine-restauration et, aux côtés du Suisse Frédy Girardet et de Joël Robuchon, Bocuse est désigné « Cuisinier du siècle » par Gault et Millau.

 

 

En 2004, il est fait commandeur de la Légion d'honneur sous la présidence de Jacques Chirac. Et la même année, il crée sa Fondation Paul Bocusepour pouvoir partager son savoir-faire.

 

 

On afflue du monde entier pour goûter à sa "poularde demi-deuil", son "gratin de queues d’écrevisses", ou sa "soupe VGE". Des incontournables à la carte de son célèbre restaurant à la façade verte et rose, où domine en trompe l'œil son portrait.

 

 

 

  

L'empire Bocuse

 

Bocuse est à la tête de plusieurs restaurants et brasseries dans sa région lyonnaise, en dehors de l’auberge étoilée de Collonges au Mont d’Or. Il développe aussi de nombreuses activités au niveau mondial attachées à son nom.

 

Le montant total de son chiffre d'affaires annuel est estimé à près de 50 millions d'euros, pour environ 700 salariés.

 

 

Citation Paul BocuseSource : Facebook

 

 

 

Les femmes de sa vie

 

Le cuisinier n'a jamais caché son amour pour les femmes. Polygame assumé, Paul Bocuse a partagé sa vie avec trois femmes en même temps.

 

Un peu avant la guerre il va rencontrer Raymonde Duvert, une jeune fille de 16 ans qu'il épouse en 1946, à la fin de la guerre. Ils ont ensemble une petite fille Françoise, née en 1947.

Aujourd'hui mariée au célèbre chocolatier lyonnais, Jean-Jacques Bernacho, elle est maman de trois enfants. Puis quelques années plus tard, il rencontre Raymone, directrice d'une clinique et qui lui donnera un fils en 1969, Jérôme. Lui aussi cuisinier il va diriger les restaurants américains de papa avant d'être nommé en 2016, directeur général du groupe Bocuse. Il est aujourd'hui père d'un petit Paul.

Enfin, il y a aussi eu Patricia, rencontrée en 1971. Ils n'auront pas d'enfant ensemble mais attachée au grand chef comme son ombre, c'est elle qui gère l'image internationale de l'entreprise Bocuse.

 

 

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Disparition du Pape de la gastronomie

 

La maladie de parkinson qui l'affaiblissait de jour en jour aura fini par l'emporter. Le pape de la gastronomie s'en est allé sans bruit, dans son sommeil, le 20 janvier 2018, à l'âge de 91 ans, là-même où il est né, dans son auberge du Pont.

 

Vêtu de sa veste de cuisinier arborant sa médaille de Meilleur Ouvrier de France, le plus grand cuisinier du siècle est inhumé dans le caveau familial, au cimetière de Collonges.

 

 

Considéré comme un dieu vivant au Japon et immortalisé au musée Grévin avec sa statue de cire, l'homme au parcours exceptionnel laisse derrière lui un empire bâti autour d'une cuisine de terroir, simple et généreuse.

Du médiatique cuisinier, demeure aussi le souvenir de son large sourire, de sa veste immaculée bleu, blanc, rouge et de sa toque haute.

 

 

 

 

 

 

 

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