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Depuis la création du drive, on s’aperçoit que trois modèles drive cohabitent dans la grande distribution, l’avenir nous dira si les trois modèles arriverons à durer. Sans doute pas car quand la phase de maturité du drive arrivera ,avec les clients qui seront de plus en plus exigeants, les approximations qui durent ne seront pas suffisantes pour la satisfaction de consommateur. En effet chaque modèle a ses avantages et ses inconvénients que nous allons voir décrire.
Il a pour principe d’avoir un entrepôt qui est accolé a un point de vente. Ce drive bénéficie de ses propres réserves et il est indépendant du magasin, dans son fonctionnement comme pour les commandes. Il est la pour augmenter la taille de la zone de chalandise en apportant des clients nouveaux qui ne sont pas forcements clients du point de vente.
Il a pour avantage de ne pas avoir de caisses, ni de rayons ce qui évitent d’avoir beaucoup de frais de personnel, de nettoyage ou de déco important. Il a toutes les références qui sont géolocalisées ce qui permet d’avoir une efficacité maximale garantie et un temps de préparation des commandes réduits au maximum.
Le drive accolé a deux gros problèmes, le premier est son coût qui est très onéreux, entre 2 et 4 millions d’euros (source : LSA du 20 octobre 2011) et une offre qui est plus faible que pour un entrepôt accolé à un magasin. L’offre se situe entre 5000 et 6000 produits référencés, cela est dut surtout au manque de place de l’entrepôt.Les principaux acteurs sont Auchan et Leclerc.
Il a pour principe d’avoir un entrepôt de 4000 à 5000 m² environ, dont 200 m² pour le bâti et le reste pour tout ce qui concerne les voiries. L’emplacement est primordial pour les drives solos car il faut qu’il soit prés des flux de circulation pour capter le plus de flux de voiture possible et à proximité des enseignes concurrentes pour conquérir des parts de marché supplémentaires.
Il a pour avantage d’être un outil offensif important, comme il est posé dans des zones stratégiques, il bénéficie donc de cet emplacement pour conquérir des nouveaux clients et ainsi conquérir des nouvelles parts de marché. De plus il ne cannibale pas le point de ventes au quel il aurait pu être accolé, donc pas de concurrence interne.
Le drive solo a deux gros problèmes qui sont les mêmes que ceux du drive accolé, le premier est son coût qui est très onéreux, entre 2 et 4 millions d’euros et une offre qui est plus faible que pour un entrepôt accolé à un magasin. L’offre se situe entre 5000 et 6000 produits référencés, cela est dut surtout au manque de place de l’entrepôt.
Les principaux acteurs qui utilisent ce modèle de drive sont principalement Leclerc et Auchan avec les Chronodrives mais d’autres concurrents comme Carrefour ou Casino commencent à s’implanter avec ce modèle.
Il a pour principe d’aller piocher dans chaque rayon du point de vente les produits commandés par le cyberconsommateur. Il a quelques bornes et places réservées à côté d’un point de vente.
Il a pour point fort d’être peu onéreux entre 150 000 et 300 000 euros en fonction des infrastructures du point de vente, d’ailleurs il dispose d’une souplesse d’installation assez facile car il suffit d’avoir 100 à 300 m² d’espace pour les infrastructures. Il y a une facilité d’organisation des équipes car elles travaillent soit en magasin ou au drive en fonction des besoins des commandes.
Il a surtout une offre qui est optimale car elle dispose du potentielle de la totalité du point de ventes. Par contre son gros point fort peu devenir aussi sa principale faiblesse car s’il dispose de l’ensemble de l’offre du point de vente, il crée aussi des grosses ruptures de stocks, ce qui fait que le modèle quand il atteint un certain seuil, est complètement ingérable car l’offre n’existe plus.
Les principaux acteurs sont les Systémes U, les Casinos, les Intermarchés et les Coras. On s’aperçoit aussi que ce modèle est utilisé par les grandes surfaces spécialisées non-alimentaires. On peut voir que Joué Club a équipé 10 magasins avec ce modèle, tout comme L’Entrepôt du Bricolage qui vient de finir l’installation du concept dans 16 magasins. De plus il existe surtout a l’étranger car des enseignes comme Toy’R’Us, Clarks ou encore Mother Care l’utilisent depuis déjà quelque temps.
Les quatre grandes phases de montage d'un drive accolé au magasin sont : administratives, technique, humaine et publicitaire doivent être dûment anticipées pour être opérationnel le jour J.Dès lors qu'un distributeur décide d'accoler un drive à son magasin, l'affaire ne doit pas traîner.
« La prime va toujours au premier arrivant dans une zone, car les clients demeurent ensuite très fidèles », souligne Arnaud Izambard, adhérent ecommerce d'Intermarché chargé du développement du drive.. C'est dire si les quatre grands dossiers de montage d'un drive avec la partie administratif et le permis de construire ; la technique avec la maîtrise d'œuvre ; humain avec le recrutement de l’équipe ; et publicitaire avec la campagne d'ouverture doivent être menés le plus promptement possible.
Dans une première étape, le plus important est de monter un dossier à peu prés dix mois à l’avance avant l’ouverture. Le permis de construire n’est pas obligatoire, dans la mesure où le drive n’accroit pas significativement la surface de vente, et s’il concerne surtout l’entreposage, le drive accolé ne nécessite pas d’autorisation de la commission d’aménagement commercial. En contre partie, les travaux pour édifier l’auvent modifient le bâtiment et exigent alors la nécessite d’avoir un permis de construire.
Dans une deuxième étape, il faut compter deux à quatre mois de travaux, selon l’importance du chantier. En plus de l’incontournable auvent qui ménage un espace de retrait signalé, il faut qu’il soit bien entendu bien éclairé et abrité. Il faut aussi prévoir en fonction de la taille et du rayonnement du magasin, plusieurs places de stationnement avec autant de bornes. De plus il faut que la voirie délimite un circuit d’accès fléché, fonctionnel et sécurisé.
Dans une troisième étape, il faut commencer le recrutement de son équipe drive. Pour cela, il faut lancer le recrutement 6 mois à l’avance pour recruter, trois préparateurs de commandes au minimum, avec aussi les employés en extra pour les fins de semaine. Parmi les missions clés il faut préparer le fichier de références des produits à partir de la base de données de la centrale et organiser un parcours type afin d’optimiser le picking.
Dans la dernière étape, il faut faire la communication sur l’ouverture prochaine d’un drive. Il faut la démarrer dans la quinzaine de jours précédant l’ouverture du drive. une vraie batterie multimédia qui doit associer publicité dans la presse locale, radio, prospectus, affichage et promotion dans le point de vente. Et surtout l’e-mailing dans la zone géographique concernée.
trop bon il peut faire mieux c'est un exemple a suivre
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