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La communication émise dans un groupe génère des statuts différents : émetteur, récepteur, témoins. La communication n'est pas toujours linéaire. Il peut y avoir des relations adjacentes. C'est le cas d'un cours dans lequel le professeur parle, les étudiants écoutent, exceptés deux qui bavardent entre eux. Dans un groupe harmonieux, tout membre est potentiellement émetteur et récepteur. Le réseau de communication fonctionne bien.
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Plan du cours :
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I. Les enjeux psychosociaux de la communication
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1) Les enjeux identitaires
2) Les enjeux territoriaux
3) Les enjeux d'influence
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II. Les fonctions de communication de BALES
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III. Le sociogramme de MORENO
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IV. La dynamique de Kurt LEWIN
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V. Les effets du groupe
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1) La résistance au changement
2) La normalisation
3) Le conformisme
4) La soumission
5) La cohésion de groupe
6) L'effet Janis
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La communication est émise par un individu qui a un statut, un rôle, des appartenances à des groupes... Le message va être, lui aussi, adapté en fonction du statut, rôle... de l'émetteur.
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Madame X s'adresse à son fils :
« Je compte sur toi pour faire tes devoirs avant de regarder la télévision ». C'est la mère qui parle à l'enfant.
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Elle parle maintenant à son employeur : « J'aurais besoin de connaître le dernier chiffre d'affaires pour remplir le document destiné aux impôts. » Elle a changé de statut. Elle est ici en position de demande à un supérieur hiérarchique et non plus de parent qui définit les règles.
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La communication a un enjeu identitaire parce qu'elle véhicule une image de soi. Si l'interlocuteur perçoit une image différente de celle que je veux donner, s'installe un malaise.
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On notera que les personnes fragiles , exclues... vont être sensibles à l'image qu'elles renvoient. L'enjeu identitaire est d'autant plus important que le statut social (emploi, revenus financiers, reconnaissance sociale...) est peu élevé. La personne qui se perçoit comme dévaluée, méprisée, ignorée peut alors répondre sur un mode d'agression ou de fuite (cf théorie d'Henri Laborit dans Eloge de la fuite ou l'ouvrage de Serge Paugham , la Disqualification sociale).
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Communiquer peut avoir comme visée d'influencer autrui : convaincre, séduire, menacer, pousser à agir... On peut donc distinguer deux stratégies en découlant :
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Le psychologue américain Kurt Lewin, étudie tout particulièrement le rôle de leader. Celui-ci est désigné par le groupe et non par une instance extérieure. Ce sont une relation chaleureuse avec les membres du groupe, une écoute, une prise d'initiatives structurantes, une motivation du groupe, une stimulation du travail et une tendance à neutraliser les conflits qui conduisent à devenir leader. Lewin réalise une expérience sur le style de leadership.
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Dans cette expérience, il observe le comportement plus ou moins agressif d'enfants en fonction du leadership de l'adulte qui se trouve avec eux. Il met en évidence 3 styles de leadership : autocratique, laisser-faire et démocratique. Avec un leadership de type laisser-faire, le nombre de comportements agressifs est maximal. Les enfants ne se régulent pas : c'est la loi du plus fort. Le leadership autocratique donne lieu à deux types de comportements : soit une agressivité importante, soit une passivité totale qui se traduit par des comportements apathiques. C'est enfin la gestion démocratique qui montre les meilleurs résultats. Les enfants se sentent encadrés tout en ayant la possibilité de s'exprimer.
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Le groupe entraîne une construction de savoirs partagés, une représentation du monde identique pour tous les membres ainsi que des valeurs communes. La normalisation est très forte dans les groupes d'adolescents et de jeunes adultes, au point que des pratiques de harcèlement envers ceux qui ne rentrent pas dans cette norme, sont à déplorer fréquemment.
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Le psychologue Stanley Milgram, par ses expériences réalisées dans les années 60, vise à évaluer le degré d'obéissance d'un individu face à un cas de conscience (par exemple faire mal à quelqu'un juste parce qu'on vous en a donné l'ordre). Il met alors en évidence :
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Du nom du psychologue Irving Janis, il définit la pensée groupale (appelée familièrement « moutonnière »). Il relève trois caractéristiques :
Les groupes sectaires sont un exemple de cet effet : on donne des informations erronées comme étant vraies (la fin du monde), on met en danger les membres (grèves de la faim, suicides collectifs), on les place dans un univers cahotiques, loin des repères habituels.
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Pour cela générer cet effet, il faut cinq conditions :
Là encore, on peut reprendre l'exemple de la secte avec son gourou, la peur qu'il génère chez les disciples (peur du "dehors", maltraitance...), l'isolement du reste de la société.
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Cet effet entraîne deux conséquences collectives :
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