Air France KLM - Etude de Cas

Le secteur aérien a été longtemps un secteur fermé de type monopolistique. Le ciel se partageait entre nations et les lignes aériennes ne pouvaient contenir plus de une, voire deux compagnies aériennes chacune. Ce qui était paradoxal étant donné que le ciel est par essence global.

Or ce paradoxe est sur le point d’être résolu avec l’arrivée de la déréglementation du secteur aérien ou « open sky ». Initié par les Américains en 1978, ce mouvement arrive en Europe en 1997, par la création du marché unique du transport aérien. La libéralisation du ciel marque une véritable révolution pour ce secteur qui d’une structure monopolistique passe à une structure de concurrence globale.

Les règles du jeu changent, de nouvelles compagnies arrivent sur le marché, appelées compagnies « low cost » et les compagnies « historiques » se livrent une concurrence acharnées sur les lignes les plus fréquentées par des passagers de plus en plus sensibles au prix. Il faut donc s’adapter et les alliances traditionnelles ne suffisent pas toujours à répondre aux nouvelles données du secteur. C’est dans ce but que la fusion Air France-KLM fut décidée. Aussi peut-on se demander dans quelle mesure la fusion d’Air France avec le Néerlandais KLM est une meilleure option qu’une simple alliance.

Plan (7 pages)

• I. Une stratégie de rapprochement adaptée au secteur
• a) La nouvelle donne de la dérèglementation.
• b) Un environnement fortement concurrentiel et sensible aux évènements internationaux
• c)Une tradition d’alliances qui pourrait être supplantée par d’autres modèles de croissance externe.

• II. La fusion Air France KLM : un grand potentiel de création de valeur
• a) Un groupe bicéphale :
• b) Air-France KLM : un pari risqué…
• c) … Mais de belles perspectives de réussite

• Conclusion