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BTS - Français Chapitre 17 - Souvenirs de guerre

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BTS - Français Chapitre 17 - Souvenirs de guerre

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I. introduction sur le souvenir de guerre

 

II. Devenons-nous nous souvenir de toutes les guerres ?

 

III. Comment pouvons-nous nous souvenir d'une guerre ? par quels moyens ?

 

IV. Rôle des monuments aux morts

 

V. Avons nous le même souvenir de guerre ?

 

 

 

 

 

 

I. introduction sur le souvenir de guerre

 

La guerre se définit de manière générale comme la lutte armée entre États et est considérée comme un phénomène historique et social. L’individu peut être confronté à la guerre à n’importe quel âge et s’en souvenir en tant qu’enfant, que militaire, que civil ou autre type d’individu.

 

Celle-ci a touché et touche encore différents pays à différentes époques et il est nécessaire de s’en souvenir car elle a marqué nos sociétés et les marque encore aujourd’hui. En effet, loin d’être unique et partagée, la mémoire des guerres est diverse.

 

 

 

 

II. Devenons-nous nous souvenir de toutes les guerres ?

 

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III. Comment pouvons-nous nous souvenir d'une guerre ? par quels moyens ?

 

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IV. Rôle des monuments aux morts

 

Des monuments aux morts ont été érigés dans la quasi-totalité des communes de France, où la mémoire se cristallise également autour de centaines de cimetières militaires rassemblant des centaines de milliers de victimes de toutes nationalités.

Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918. A l’origine, la fonction de ces monuments était de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité, faisant ainsi participer la commune au travail de deuil des familles. Par ailleurs, graver les noms des morts souvent par ordre alphabétique revenait à donner à ceux-ci un peu de cette gloire dont étaient alors parés ceux qui s’étaient sacrifiés pour la victoire des armées françaises.

 

Ces monuments peuvent contenir des symboles : les Palmes de victoire rappelant le sacrifice, le rameau d’olivier, symbole de paix, la couronne de Lauriers, représentant les vertus militaires et l’héroïsme, le blé, symbole de la jeunesse fauchée, les Coqs Gaulois ou le drapeau, symboles du patriotisme ou le casque symbole d’un esprit belliqueux... mais aussi d’autres personnes que des soldats : des enfants, symbolisant les générations futures ou des femmes comme à Termignon en Savoie.

Sur ces monuments aux morts sont principalement gravés des noms de soldats mais dans le village de Beuste en France dans le département 64 par exemple, est inscrite parmi les 21 noms sur le monument une certaine Lassus-Dessus Maria, qui porte la mention « morte pour la France ». Elle était infirmière à Anglet (64) et est morte à 38 ans en contractant une maladie en soignant des blessés de Guerre.

 

 

 

 

V. Avons-nous le même souvenir de guerre ?

 

Nous n’avons pas le même souvenir de guerre car cela dépend de notre position dans cette guerre. Et cela est encore plus flagrant lors de la Seconde Guerre Mondiale. En effet aujourd’hui subsistent plusieurs mémoires de cette guerre qui ne s’accordent pas toujours. On a ainsi la mémoire du génocide, la mémoire allemande, la mémoire vichyste ou la mémoire gaulliste ou de la Résistance par exemple.

 

En effet, nous avons d’abord la mémoire « résistancialiste » qui se met en place dès la Libération jusqu’aux années 1960 qui accrédite l’idée que les Français étaient majoritairement résistants. Ce terme de « résistancialisme » a été employé par Henry Rousso pour désigner le mythe politique selon lequel l’ensemble de la nation française est entrée en résistance sous l’Occupation. La présence du général de Gaulle au pouvoir, de 1944 à 1946, puis de 1958 à 1969, imposé la mémoire gaullienne comme la mémoire d’Etat officielle. L’héroïsme et l’efficacité de la Résistance sont mis en avant au détriment de l’action des Alliés. Cette mémoire occulte ainsi le rôle du régime de Vichy et de la collaboration. Cette mémoire s’incarne dans des lieux comme le Mémorial de la France combattante inauguré le 18 juin 1960 au mont Valérien. En 1964, les cendres de Jean Moulin sont transférées au Panthéon, marquant l’apogée du résistancialisme. Celui-ci se retrouve aussi dans la culture populaire avec La grande Vadrouille de Gérard Oury en 1966 qui dépeint des Français moyens, moqués ou valorisés qui font actes de résistance, plus ou moins malgré eux. Mais à la fin des années 60, ce mythe commence à s’effriter...

 

En effet, les années 70/80 mettent en lumière l’importance de la collaboration et de la participation des autorités françaises au génocide. La collaboration est révélée aux Français par un film : Le chagrin et la pitié en 1971, documentaire dans lequel on entend des résistants mais aussi des collaborateurs et même des Français qui se sont engagés avec les Allemands dans la SS ! Et nous voyons que beaucoup de Français avaient été passifs, attentistes et non derrière la Résistance.

En même temps, la mémoire du génocide des juifs est réactivée en partie suite au procès en Israël en 1961 du SS Eichmann responsable de l’organisation de la « solution finale » et des groupes mémoriels juifs obtiennent un mémorial du génocide à Paris. En 1985, le film Shoah du cinéaste français Claude Lanzman sort en salles montrant par des témoignages la déportation raciale et les chambres à gaz.

 

Suite à un négationniste montant d’auteurs d’extrême droite, en 1990, sous la Présidence de François Mitterrand est votée la loi Gayssot qui pénalise la négation du génocide des juifs ce qui correspond à une demande de nombre de groupes mémoriels juifs.

 

Et en 1995, le Président Français Jacques Chirac reconnaît que « l’Etat Français a commis des fautes », un soulagement pour les Juifs.

 

La mémoire de la Résistance a été à nouveau valorisée par le Président Nicolas Sarkozy qui, dès son élection en 2007, a voulu présenter comme modèle aux enfants de France le jeune résistant Guy Môquet fusillé à 16 ans pour son appartenance au parti communiste. Ce Président allait aussi chaque année au Plateau des Glières, haut lieu de la résistance haut-savoyarde.

 

François Hollande, quant à lui, valorise cette mémoire en particulier en septembre 2012 lors de l’inauguration d’un mémorial de la Shoah au camp de Drancy, lieu de départ pour la mort. Seuls les Tziganes, victimes du nazisme, n’ont pas de reconnaissance officielle.

 

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