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Marketing Industriel

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Marketing Industriel

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Le TRADE marketing est la relation entre un fabricant et les fournisseurs, c’est un marketing de négociation.  Mais nous ne le verrons pas au cours. Le B to B, c’est à dire le business to business est du marketing industriel mais pas du trade marketing. En général, une entreprise a deux segments comme client :    les entreprises (business) et les particuliers.

 

 

 

 

 

 

PARTIE I : Fondements du marketing industriel

 

 

I. Définitions

 

 

Le marketing industriel est le marketing des produits ou services achetés par les entreprises, les collectivités ou les administrations publiques dans le but de les utiliser directement ou indirectement à la production d’autres produits ou services.

 

 

II. Les caractéristiques du marketing industriel

 

 

A. Demande dérivée

 

 

En marketing industriel, la demande est dérivée, car elle est la conséquence de la demande d’autres produits ou services. La demande d’emballage pour produits alimentaires est tributaire du produit alimentaire lui-même.  L’idéal pour le fabricant d’emballage est d’examiner la demande jusqu’au niveau de l’utilisateur final.  D’où l’intérêt de l’approche par filière.

 

 

B. Clients en nombre restreint

 

 

Les clients se comptent souvent en dizaines même parfois en milliers mais rarement plus.  D’où le risque de dépendance exagérée clients / fournisseurs.

 

 

C. Compléxité du produit

 

 

En général le produit est plus complexe, mais surtout, il s’accompagne fréquemment d’assistance (installation, entretien, réparation), ou de fourniture de produits ou services complémentaires.

 

 

D. Interdépendance clients-fournisseurs

 

 

Le client est souvent dépendant de son fournisseur pour la régularité des livraisons, la constance de la qualité, l'entretien, l'adaptation et l'innovation. Le client a besoin du fournisseur et le fournisseur a besoin du client.  C’est un processus long et quand on l’a, il faut le garder.  C’est une relation durable, il y a un climat de confiance et donc cette relation s’entretien.  Processus de fidélisation.

 

 

E. Nécessaire interdépendance fonctionnelle

 

 

Plus qu’en marketing de grande consommation, ici toutes les fonctions de l’entreprise interagissent dans le processus de décision.  Il y a une interdépendance certaine entre la vente (prévisions, affaires en cours, évaluation du potentiel…) et le marketing.  Le vendeur est un partenaire marketing plus qu’un exécutant.

 

 

F. Complexité du processus d'achat

 

 

Ici, pas d'achat spontané comme c'est souvent le cas pour le consommateur. L'achat est dans le cas présent calculé et influencé par de très nombreux intervenants.

 

 

III. Comparaison avec le marketing de grande consommation

 

 

A. Pour les instruments d'analyse et de planification

 

 

Les études de marché seront moins sophistiquées d’une part par manque de pertinence statistique et d’autre part, du fait que la source d’information est souvent la force de vente elle-même.

 

 

B. Pour le marketing mix

 

 

Le produit est généralement plus complexe. Le prix doit tenir compte du fait qu’il est un élément du coût des produits/services fournis par le client. La distribution est souvent assurée par la vente directe, car il y a peu de clients et les aspects techniques sont non négligeables. La communication est influencée par le nombre d’intervenants dans la décision et la matière technique de l’échange.

 

 

IV. Les spécificités du marketing industriel

 

 

A. Complexité du produit industriel

 

 

Diversité des produits et services :

 

 

- Matières premières et produits de base transformés : Respect des délais d'approvisionnement, il faut jouer la sécurité et avoir une relation durable avec les fournisseurs. 

 

- Biens d'équipements lourds : Il faut des négociations pour obtenir un contrat d'entetien, de maintenance.

 

- Biens d'équipements légers : Les équipements plus petits passent souvent par des intermédiaires, ce qui augmente le prix, il faut donc négocier.

 

- Composants / Sous ensembles : C'est ce qu'on intègre dans le produit fini, mais ce n'est pas spécialement des matières premières.

 

- Services auxiliaires : Ce sont les services comme ue cantine, assurance, assistance...

 

- Les systèmes : Il s'agit des produits tangibles qui s'accompagnent d'un service intangible.

 

- Services de fonctionnement : Il s'agit des transports, des entretiens.

 

 

Dimension technologique : Il faut donc avoir des commerciaux, des ingénieurs, des techniciens.

 

Innovation technologique : C'est une zone de risque, car les coûts sont élevés et il y a un risque de marginalisation sur le marché. Certains produits sont constamment en évolution, cela demande un énorme investissement.

 

 

B. Hétérogénéité des marchés industriel

 

 

- Diversité des secteurs d'utilisation

 

- Diversité due aux entreprises elles-mêmes

 

- Diversité due à la situation géographique

 

- Diversité due aux comportements d'achat

 

 

C. Complexité de l'achat industriel

 

 

Les types d'achat :

 

 

- L'achat nouveau : C'est un nouveau fournisseur, il faut donc détecter ses besoins, avoir un maximum d'informations et créer un climat de confiance.

 

- L'achat identique : Le client est connu, les informations sont aussi connues. Le marketing s'attache à se repositionner tout le temps comme partenaire.

 

- L'achat modifié : Le client a déjà acheté mais il renouvelle son achat qui est un peu différent.

 

 

D. Complexité de la vente industrielle

 

 

Il existe différents types de clients :

 

 

- Les intégrateurs : Il s'agit d'incorporer des matières premières dans le processus de production.

 

- Les utilisateurs : On intègre des éléments au système de production et non au produit.

 

- Les distributeurs : C'est un marketing à part, le trade marketing.

 

 

PARTIE II : La notion de filières

 

 

I. La notion de filières : un comportement stratégique

 

 

A. L'approche traditionnelle

 

 

Les secteurs d’activités sont définis en fonction d’une seule et même activité et souvent même au niveau d’un seul pays (vision du rétroviseur)

 

 

Inconvénients :

 

 

- Vision horizontale et non globale d’un secteur


- Etudes sectorielles ponctuelles donc vite dépassées


- Ne tient pas compte de la demande différée et donc des interactions sectorielles

 

 

B. L'approche par filière

 

 

La filière produit : Au départ d’une matière première (bois, acier, énergie…) suivre toutes les étapes de la production à la consommation.

 

La filière demande : Vise la satisfaction d'un même besoin final pour le consommateur final. On remonte donc la chaîne vers le haut, à partir de l'utilisateur final. La filière demande englobe la filière produit et est plus performante en terme de stratégie industrielle. On part du besoin du consommateur et on remonte la filière.

 

 

C. Les avantages de la filière

 

 

Analyse de l’interdépendance au sein de l’appareil, de la filière productive : Met en évidence la vulnérabilité ou la position stratégique d’une entreprise, d’un secteur, voire même d’un pays par rapport à son environnement.  Elle facilite l’accès aux marché étrangers.


Elle tient compte de tous les types de concurrence : dans le secteur automobile, l’acier est de plus en plus remplacé par les matériaux composites.  On sait facilement le situer.

 

Permet de repérer les goulets d'étranglement : Le "verrou stratégique" est la zone de pouvoir.

 

 

PARTIE III : Segmentation, ciblage, positionnement

 

 

I. La segmentation

 

 

A. Rappel

 

 

Les consommateurs existants peuvent avoir à l’égard des produits des attentes ou comportements différents.  Ils peuvent cependant être regroupés en sous-ensembles (segments) ou chacun présente une même particularité qui est pertinente.  On appliquera donc à chacun des sous-ensembles un marketing-mix spécifique qui répond aux besoins identifiés.

 

 

B. La segmentation industrielle

 

 

Si la démarche de segmentation en milieu industriel est semblable aux concepts classiques du marketing grande consommation, il existe cependant des différences notables.  En effet, le nombre de critères de segmentation, le nombre d’intervenants ainsi que des variables technologiques et opérationnelles vont compliquer la démarche. 

Ne pas appliquer de stratégie de segmentation conduira l’entreprise à diversifier ses produits de façon anarchique.  D’où des coûts de revient élevés et une gestion de la gamme impossible à des coûts de vente excessifs.

 

 

C. Les difficultés de la segmentation industrielle

 

 

Il est difficile de segmenter un marché industriel.  Il existe trois difficultés :

 

 

- Les clients sont des organisations hétérogènes


- La multiplicité des intervenants dans le processus d’achat


- La complexité du produit et du processus d’achat

 

 

Si l’on veut se baser sur des segments précis, il faut très bien connaître les produits, car pour segmenter, il faut qu’il y ait des différences, que ce soit quantifiable et intéressant en matière de rentabilité.

 

 

D. Les critères de segmentation

 

 

Les caractéristiques démographiques du client : On retiendra d’abord le secteur d’activité du client.  En effet, l’approche sera très différente car les besoins sont différents (Just in time, normes de sécurités…). Un autre critère de segmentation pour être la taille du client. La localisation du client est également souvent un critère intéressant.

 

Les caractéristiques des opérations du client : Le premier critère est celui des conditions d'utilisation des produits fournis. La position de l'utilisateur à l'égard des produits est également essentielle. L'importance stratégique des produits du fournisseur pour les activités du client est également à mettre en évidence. Enfin, les possibilités financières du client sont également un élément déterminant.

 

Les caractéristiques des fonctions achat du client : Le type de relations requises par le client. les attributs recherchés par le client constituent aussi une base de segmentation intéressante. La composition du centre d'achat peut également être retenue.

 

 

II. Le ciblage

 

 

Le ciblage est le même que pour le marketing de grande consommation et il existe aussi les 3 mêmes possibilités de couverture du marché (marketing indifférencié, différencié et concentré).

 

 

III. Le positionnement

 

 

Il s’agit bien entendu de la manière dont l’entreprise veut être perçue par ses clients et ce, par rapport à l’ ensemble de la concurrence.

 

 

PARTIE V : La politique de prix en marketing industriel

 

 

I. Les trois stratégies

 

 

A. La stratégie d'écrémage

 

 

Fixer les prix très haut pour récupérer au plus vite les investissements et les frais de commercialisation. Dans le marketing de grande consommation, les prix sont artificiels, ils ne reflètent pas la qualité du produit mais son image.  Dans le marketing industriel, ça ne marche pas, les prix sont objectifs.

 

 

B. La stratégie de pénétration

 

 

Fixer un prix très bas pour développer rapidement le marché et en prendre une part importante.

 

 

C. La stratégie de l'avantage concurrentiel (ou mixte)

 

 

Bien que bénéficiant d'un avantage technologique, l'entreprise diminue ses prix.

 

 

II. Les aspects spécifiques du prix en marketing industriel

 

 

A. La conception globale du produit

 

 

En marketing industriel, le concept de produit est souvent très large. Car outre le "produit tangible", il y a aussi les "services" moins tangibles mais qui font partie de l'offre. La comparaison entre fournisseurs est possible si les différents éléments peuvent être objectivement dissociés et valorisés.

 

 

B. Le concept du "sur mesure"

 

 

Dans le même ordre d'idée, vu la complexité de certaines demandes, le prix du produit comprend une solution "all in" ad hoc. A solution unique, prix unique. Ce qui laisse donc un large éventail de négociation.

 

 

C. La discrimination tarifaire

 

 

Très présente, elle s’applique selon des critères tels que :

 

 

- L'importance du client en terme d'image.

 

- Le statut : Plusieurs catégories de revendeurs, distributeurs, agrées ou non, concessionnaires, autant de titres permettant une tarification différenciée. 

 

 

III. La fixation des prix dans les appels d'offres

 

 

A. L'appel d'offre au meilleur prix

 

 

"Au moins disant" : A prestation identique, c'est le fournisseur le moins cher qui l'emporte. Les offres sont remises sous pli fermé. L'appel d'offre est dit "restreint" si seules certaines sociétés sont autorisées à y participer.

 

 

B. L'appel d'offre au mieux disant

 

 

C'est la qualité de la solution présentée, en dehors de l'élément "prix", qui l'emporte.

 

 

C. L'appel d'offre négocié

 

 

L’acheteur détermine une liste de fournisseurs avec qui il désire travailler.  Après étude des offres, il dresse une ‘short list’ et la négociation commence avec les sociétés retenues pour ce second tour.

 

 

PARTIE VII : La communication en marketing industriel

 

 

I. Les spécificités de la communication B to B

 

 

A. La complexité du produit

 

 

Lorsque les produits achetés sont techniquement complexes, l’information recherchée devra être particulièrement précise et objective afin que le client industriel puisse comparer et évaluer les produits et services proposés par les différents fournisseurs.

Ce n’est pas pour autant que la communication B to B ne doit être que rationnelle.  Si l’analyse préalable à la décision d’achat est très souvent objective, les stades ultimes de cette décision relèvent souvent de considérations politiques ou émotionnelles.

 

 

B. La multiplicité des intervenants au processus d'achat

 

 

La communication devra tenir compte des objectifs, contraintes, critères d'évaluation et rôles perçus par chacun des intervenants dans l'achat. Cela peut même être la direction, les chefs de départements qui interviennent au processus d'achat. Mais attention, l'acheteur est souvent différent de l'utilisateur. Il faut donc déceler les motivations par des relations interpersonnelles et la force de vente.

 

 

C. Le nombre restreint de clients

 

 

La cible est étroite mais multiple. Le nombre restreint de clients privilégie les formes de communication personnalisées. Ceci n'empêche cependant pas d'avoir aussi recours aux grands médias pour de la communication institutionnelle vers le grand public.

 

II. Détermination du plan de communication

 

 

A. Détermination de la cible

 

 

 

Stratégie push : Surtout de la force de vente.  Je fais de la promotion vers celui qui me suit directement.  Si je suis au niveau central, je fais de la promotion aux distributeurs.  C’est un axe de communication vers eux et pas vers le consommateur final.  On encourage les vendeurs à vendre.

 

Stratégie pull : Investissements massifs en publicité de façon à développer une préférence à la marque.

 

 

 

B. Choix des instruments

 

 

Les moyens personnalisés : La force de vente constitue l’épine dorsale de l’activité commerciale de l’entreprise industrielle et à fortiori de la communication B to B.

Le vendeur est le vecteur essentiel de l’information « factuelle » (= qui concerne des faits), car même si cette information est aussi transmise par d’autres moyens (catalogues par exemple), c’est lui qui peut, le mieux, la personnaliser en fonction des attentes du client.

 

Les moyens directs de contact : Foires et salons, publicité directe, démonstration, séminaires de formation et d'informations, relations publiques internes et externes.

 

Les moyens indirects de contact : Publicité produit, publicité institutionnelle.

 

 

Plan du document

 

 

 

  • Introduction au marketing industriel
  • I - Cassette vidéo : Courrier Express
  • II - Observation de catalogues
  • III - Définition
  • IV - Différents types de produits industriels
  • V - Un marketing adapté

 

  • PARTIE I : Fondements du marketing industriel
  • I. Définitions
  • II. Les caractéristiques du marketing industriel
  • A. Demande dérivée
  • B. Clients en nombre restreint
  • C. Compléxité du produit
  • D. Interdépendance clients-fournisseurs
  • E. Nécessaire interdépendance fonctionnelle
  • F. Complexité du processus d'achat
  • III. Comparaison avec le marketing de grande consommation
  • A. Pour les instruments d'analyse et de planification
  • B. Pour le marketing mix
  • IV. Les spécificités du marketing industriel
  • A. Complexité du produit industriel
  • B. Hétérogénéité des marchés industriel
  • C. Complexité de l'achat industriel
  • D. Complexité de la vente industrielle

 

  • PARTIE II : La notion de filières
  • Introduction
  • I. La notion de filières : un comportement stratégique
  • A. L'approche traditionnelle
  • B. L'approche par filière
  • C. Les avantages de la filière
  • II - Exercice sur les filières produit
  • A. Vidéo filières boulangerie - pâtisserie
  • B. La farine française qui fait le tour du monde
  • C. La filière de la viande
  • D. Du boeuf aux moules de Zélande, Carrefour promeut la qualité
  • III - Exercice sur les filières demande
  • A. Gore-Tex où l'art de se rendre indispensable
  • B. Le monde du sport : filière besoin
  • C. Saint-Gobain
  • D. Lafarge

 

  • PARTIE III : Segmentation, ciblage, positionnement
  • I. La segmentation
  • A. Rappel
  • B. La segmentation industrielle
  • C. Les difficultés de la segmentation industrielle
  • D. Les critères de segmentation
  • II. Le ciblage
  • III. Le positionnement

 

  • PARTIE IV : Le produit et la certification
  • I. Le produit
  • II. La certification ISO
  • A. ISO 9000
  • B. Avanatges pour l'entreprise

 

  • PARTIE V : La politique de prix en marketing industriel
  • I. Les trois stratégies
  • A. La stratégie d'écrémage
  • B. La stratégie de pénétration
  • C. La stratégie de l'avantage concurrentiel (ou mixte)
  • II. Les aspects spécifiques du prix en marketing industriel
  • A. La conception globale du produit
  • B. Le concept du "sur mesure"
  • C. La discrimination tarifaire
  • III. La fixation des prix dans les appels d'offres
  • A. L'appel d'offre au meilleur prix
  • B. L'appel d'offre au mieux disant
  • C. L'appel d'offre négocié

 

  • PARTIE VI : La distribution en marketing industriel

 

  • PARTIE VII : La communication en marketing industriel
  • I. Les spécificités de la communication B to B
  • A. La complexité du produit
  • B. La multiplicité des intervenants au processus d'achat
  • C. Le nombre restreint de clients
  • D. Le budget plus limité
  • II. Détermination du plan de communication
  • A. Détermination de la cible
  • B. Choix des instruments

 

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sidoski

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par - le 03/12/2016
trabilssiyeh

Un cours serieux et tres complet! Merci pour ce travail!

par - le 25/10/2015
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